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Tous les chemins mènent à Rome

Tous les chemins mènent à Rome

A l'abri des remparts

A l'abri des remparts

Le plan de Paris de Belleforest

Le plan de Paris de Belleforest

Le pont-neuf

Le pont-neuf

Paris, ville ouverte

Paris, ville ouverte

Haussmann : ministre de Paris

Haussmann : ministre de Paris

Tout communique !

Tout communique !

La rue passagère

La rue passagère

Tu me fais tourner la tête...

Tu me fais tourner la tête...

Tous dans la rue !

Tous dans la rue !

Les processions

Les processions

De la ligue à la fronde

De la ligue à la fronde

Battre le pavé

Battre le pavé

En avant, marche !

En avant, marche !

Rude, la République !

Rude, la République !

Faites la fête !

Faites la fête !

Le boulevard du crime

Le boulevard du crime

Le carnaval

Le carnaval

La rue laborieuse

La rue laborieuse

Les colporteurs

Les colporteurs

Autour de la Halle

Autour de la Halle

Le Service du Pavé

Le Service du Pavé

Des boueux aux éboueurs

Des boueux aux éboueurs

Sous le macadam, les pavés

Sous le macadam, les pavés

Fiat lux

Fiat lux

Dormez en paix, braves gens !

Dormez en paix, braves gens !

La rue policée

La rue policée

Dormez en paix, braves gens !

Conspué quand on n'a pas besoin de lui, attendu comme le messie quand on l'appelle, la tâche du policier est bien ingrate.

Créée par Philippe Auguste en 1254, le chevalier du guet , assisté de 20 sergents à cheval et 26 sergents à pied, préside aux destinées du premier corps de police urbaine, chargé également de rendre la justice ordinaire.
Depuis, les missions de la police ont évolué. Colbert, en 1667, nommant Gabriel Nicolas de la Reynie au poste de lieutenant de Police de Paris, les définit ainsi : "La police consiste à assurer le repos du public et des particuliers, à protéger la ville de ce qui peut causer des désordres"...

Contre la prison, l'église

Une des causes qui entravait le plus la marche de la justice ordinaire était le privilège reconnu aux églises de servir d'asile aux malfaiteurs ; il suffisait même pour être en lieu franc, d'avoir passé le bras dans l'anneau ou le marteau de la porte de l'église.
Cet usage, fondu sur le respect mal entendu pour le lieu saint, prouve jusqu'à quel point on peut abuser du nom sacré de la religion, et combien l'Eglise, quand elle intervient sur les affaires temporelles, peut causer de maux à la société.
Ce n'est que sous Louis XII (surnommé le Père du Peuple, règne de 1498 à 1515) qu'on a vu disparaître les abus odieux résultant de l'exercice du droit d'asile.

Honoré Frégier : Histoire de l'administration de la police de Paris, depuis Philippe-Auguste jusqu'aux États généraux de 1789, ou Tableau moral et politique de la ville de Paris durant cette période, considéré dans ses rapports avec l'action de la police (1850).

Des sergents de ville aux gardiens de la paix, des hirondelles à la Police Urbaine de Proximité, une corporation qui n'est pas prêt de disparaître !

Commissariat de police, au coin de la rue de la Huchette et de la rue du Chat-qui-Pêche, Brassaï (dit), Halasz Gyula, 1933.
Brassaï

Halasz Gyula, plus connu sous le nom de Brassaï, est né en 1899 à Brasso (d'où son pseudonyme...), ville hongroise à cette époque (Brasov est maintenant roumaine).

Après des études d'art à Budapest et à Berlin, il s'installe à Paris et s'intéresse à la photographie. Il fréquente les surréalistes et continue à peindre et à sculpter. Mais il est surtout connu pour ses photos, ses portraits d'artistes notamment, ainsi que ses photographies nocturnes de Paris et ses photos de graffitis (dont une servira de couverture à la première édition des Paroles de Jacques Prévert).

A la fin de sa vie, couvert de prix et de distinctions, Brassaï abandonne la photo pour se consacrer à la sculpture.
Il meurt sur la Côte d'Azur en 1984.

Commissariat de police, au coin de la rue de la Huchette et de la rue du Chat-qui-Pêche

En réalité, ce commissariat se trouvait à l'angle des rues de la Huchette et Xavier Privas. S'agit-il d'une erreur de Brassaï ou bien a-t-il délibérément choisi la rue du chat qui pêche pour ajouter à la poésie nostalgique du cliché ?

© Estate Brassaï - Photo CNAC/MNAM, Dist. RMN / Adam Rzepka