Fr : version française / En: english version
La puissance de la vapeur est connue depuis l'antiquité, mais ne sera maîtrisée que bien plus tard, notamment grâce à Denis Papin, inventeur du premier cylindre-piston à vapeur en 1690. Appliquée au chemin de fer, son rendement lui assure un succès colossal dès le début du XIXème siècle.
C'est ce que déclare l'ineffable Adolphe Thiers à la veille de l'inauguration de la première ligne de chemin de fer française en août 1837.
Quelques années plus tard, dans un discours à l'Assemblée Nationale, il se reprend et claironne : « Messieurs, en 1838, comme aujourd'hui, j'étais partisan de l'exécution d'une grande ligne de chemin de fer qui traverserait le territoire dans sa plus grande étendue. C'était l'opinion que je m'étais proposé de soutenir avec mon honorable ami M. le comte Jaubert. J'en fus empêché par une indisposition. Cette opinion a été la mienne à toutes les époques ; je viens la soutenir en ce moment... »
C'est ce qu'on appelle prendre le train en marche !
Les locomotives deviennent des objets culte depuis la « fusée de Stephenson », première locomotive moderne, 50 km/h au compteur, jusqu'à la « Pacific 231 ». Le train à vapeur deviendra le premier moyen de transport terrestre jusqu'à l'avènement populaire de l'automobile dans les années 50.
Cette invention serait due au retard pris par le train de la ligne Paris/Saint Germain en Laye inaugurée le 28 août 1837 par la reine Marie-Amélie, que les conseillers de Louis Philippe avait d'ailleurs dissuadé de participer à une expédition aussi hasardeuse.
A l'arrivée, un repas est prévu pour les voyageurs et le chef a déjà commencé la cuisson de ses pommes de terre... mais les convives se font attendre et il retire ses pommes de la friture pour les y replonger à l'arrivée des retardataires. A sa grande surprise les pommes gonflèrent et devinrent légères et croustillantes, rencontrant un grand succès à la table royale.