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Puissant et immatériel

Puissant et immatériel

Sur la terre comme au ciel

Sur la terre comme au ciel

Dompter le feu

Dompter le feu

La guerre du feu

La guerre du feu

Le cru et le cuit

Le cru et le cuit

Rôtir, frire, griller, bouillir, braiser...

Rôtir, frire, griller, bouillir, braiser...

Les arts ménagers

Les arts ménagers

En hiver, du feu, du feu !

En hiver, du feu, du feu !

Chauffer l'atelier de l'artiste

Chauffer l'atelier de l'artiste

Faire feu de tout bois !

Faire feu de tout bois !

De l'alcarazas au frigo

De l'alcarazas au frigo

L'alchimie

L'alchimie

Les forges de Vulcain

Les forges de Vulcain

Magie de la transparence

Magie de la transparence

Le lustre du candélabre

Le lustre du candélabre

La fée électricité

La fée électricité

Citylights

Citylights

Le cheval-vapeur

Le cheval-vapeur

Boum !

Boum !

3,2,1... mise à feu

3,2,1... mise à feu

Peur sur la ville

Peur sur la ville

Le feu de la guerre

Le feu de la guerre

Autodafés

Autodafés

Fais-moi un signe

Fais-moi un signe

Bûchers et sorcières

Bûchers et sorcières

Partir en fumée

Partir en fumée

Les feux de la Saint-Jean

Les feux de la Saint-Jean

À la manière d'un grand soleil...

À la manière d'un grand soleil...

Bouquet final

Bouquet final

Le cheval-vapeur

La puissance de la vapeur est connue depuis l'antiquité, mais ne sera maîtrisée que bien plus tard, notamment grâce à Denis Papin, inventeur du premier cylindre-piston à vapeur en 1690. Appliquée au chemin de fer, son rendement lui assure un succès colossal dès le début du XIXème siècle.

« ...ça ne transportera jamais ni voyageur ni colis »

C'est ce que déclare l'ineffable Adolphe Thiers à la veille de l'inauguration de la première ligne de chemin de fer française en août 1837.

Quelques années plus tard, dans un discours à l'Assemblée Nationale, il se reprend et claironne : « Messieurs, en 1838, comme aujourd'hui, j'étais partisan de l'exécution d'une grande ligne de chemin de fer qui traverserait le territoire dans sa plus grande étendue. C'était l'opinion que je m'étais proposé de soutenir avec mon honorable ami M. le comte Jaubert. J'en fus empêché par une indisposition. Cette opinion a été la mienne à toutes les époques ; je viens la soutenir en ce moment... »
C'est ce qu'on appelle prendre le train en marche !

Les locomotives deviennent des objets culte depuis la « fusée de Stephenson », première locomotive moderne, 50 km/h au compteur, jusqu'à la « Pacific 231 ». Le train à vapeur deviendra le premier moyen de transport terrestre jusqu'à l'avènement populaire de l'automobile dans les années 50.

L'invention des pommes soufflées

Cette invention serait due au retard pris par le train de la ligne Paris/Saint Germain en Laye inaugurée le 28 août 1837 par la reine Marie-Amélie, que les conseillers de Louis Philippe avait d'ailleurs dissuadé de participer à une expédition aussi hasardeuse.

A l'arrivée, un repas est prévu pour les voyageurs et le chef a déjà commencé la cuisson de ses pommes de terre... mais les convives se font attendre et il retire ses pommes de la friture pour les y replonger à l'arrivée des retardataires. A sa grande surprise les pommes gonflèrent et devinrent légères et croustillantes, rencontrant un grand succès à la table royale.

Bébert et l'omnibus

Réalisé en 1963 dans la foulée du succès de « la guerre des boutons » (10 millions d'entrées !) et fondé à nouveau sur la fraîcheur de « petit Gibus » (alias Martin Lartigue, aujourd'hui artiste-peintre) dans le rôle titre, « Bébert et l'omnibus » réunit une pléiade d'acteurs : Pierre Mondy, Jean Richard, Jean Lefebvre, Michel Serrault, Yves Robert, Christian Marin, Pierre Tornade et le tout jeune Jacques Higelin.

Le film, tiré d'un roman du scénariste François Boyer, raconte les pérégrinations de Bébert, oublié par son grand frère Tiennot (J. Higelin) dans un train de banlieue. Il s'ensuit une nuit délirante pendant laquelle Bébert est sous la garde d'employés de la SNCF débonnaires, alors que son frère et son père (Jean Richard) le cherchent, chacun de leur côté.

Si ce n'est pas un chef d'œuvre, le film est néanmoins drôle et attachant, principalement en raison de la prestation de petit Gibus ainsi que celle de Jacques Higelin qui campe un personnage d'adolescent dragueur très yéyé.

Yves Robert

Né en 1920 à Saumur, Yves Robert, acteur, scénariste, réalisateur, producteur a d'abord commencé sa vie active comme typographe. Sa carrière d'acteur commence en 1948 et il passe très vite à la réalisation.

Son premier grand succès est une adaptation du roman de Louis Pergaud « la guerre des boutons », film sur lequel il est scénariste, réalisateur et producteur et totalise près de 10 millions de spectateurs. Travailleur infatigable, il apparaît dans près de 60 films, en signe plus de 20, fait des apparitions au théâtre comme acteur et comme metteur en scène. Spécialisé dans la comédie, il signe nombre de gros succès au box office tels « Alexandre le bienheureux », « le grand blond avec une chaussure noire » et sa suite, « un éléphant ça trompe énormément » et sa suite, « la gloire de mon père » et sa suite... et produit plusieurs des films de Pierre Richard. Pour autant il sait aussi changer de registre comme dans le film de Claude Sautet « un mauvais fils ».

Il meurt à Paris en 2002 et l'on peut lire sur sa tombe du cimetière du Montparnasse : « Yves Robert, un homme de joie ».

© Gaumont