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.Le Bain

Le bain dans la mythologie

Le bain dans la mythologie

Suzanne et les vieillards

Suzanne et les vieillards

Les bains latins

Les bains latins

Le bain médiéval

Le bain médiéval

La toilette sèche

La toilette sèche

La baignoire de Louis XIV

La baignoire de Louis XIV

Le retour en grâce du bain

Le retour en grâce du bain

Un esprit sain dans un corps sain

Un esprit sain dans un corps sain

Le lent apprentissage de l'hygiène

Le lent apprentissage de l'hygiène

Le tube de toilette

Le tube de toilette

Le bain est un plaisir

Le bain est un plaisir

Les étuves médiévales

Les étuves médiévales

Le jardin des délices

Le jardin des délices

Couvrez ce sein que je ne saurais voir

Couvrez ce sein que je ne saurais voir

Sous la chape morale, les plaisirs

Sous la chape morale, les plaisirs

A l'avant-garde de la libération des mœurs

A l'avant-garde de la libération des mœurs

Le « nu au bain » devient réaliste

Le « nu au bain » devient réaliste

La dolce vita

La dolce vita

Le suicide de Sénèque ou le bain fatal

Le suicide de Sénèque ou le bain fatal

L'assassinat de Marat

L'assassinat de Marat

Entre ici Jean Moulin !

Entre ici Jean Moulin !

Les maîtres du mystère

Les maîtres du mystère

Les maîtres du mystère

Le bain inspire les cinéastes, et particulièrement ces deux maîtres du mystère que sont Alfred Hitchcock et Henri-Georges Clouzot.

Dans Psychose comme dans Les diaboliques, le meurtrier est en fait un couple, illégitime pour Clouzot, et né de la schizophrénie du meurtrier pour Hitchcock.
Autre élément qui les rapproche, c'est l'exigence qu'ont eue les deux réalisateurs d'interdire l'accès à la salle de projection une fois les films commencés.
Enfin, enthousiasmé par Les diaboliques, Hitchcock demanda à Boileau-Narcejac de lui écrire un scénario... ce sera Sueurs froides.

Les diaboliques

Les diaboliques, sorti en 1955 d'après une œuvre de Boileau-Narcejac réunit Simone Signoret, Paul Meurisse, Vera Clouzot (l'épouse du réalisateur), Charles Vanel et Pierre Larquey dans un film dont le genre évolue petit à petit : du film noir, on glisse au fantastique, avant de revenir au suspens pur.

La femme et la maîtresse d'un directeur d'école qui les tyrannise décident de l'assassiner. Mais le cadavre disparaît... alors qu'il semble apparaître aux meurtrières...

Vous n'en saurez pas plus, car comme le disait la publicité du film : « ne soyez pas diabolique : ne racontez pas les diaboliques à vos amis ! »

En jeunes acteurs débutant : Jean Lefebvre, Michel Serrault... et Johnny Hallyday en jeune écolier !

Henri-Georges Clouzot

Henri-Georges Clouzot, réalisateur français, est né à Niort en 1907. Au terme d'études classiques, il devient journaliste avant d'adapter des scénarios pour le cinéma.
Il réalise son premier long métrage en 1942, L'assassin habite au 21 avec Pierre Fresnay et Suzy Delair (sa compagne), suivi de Le corbeau en 1943 qui lui vaudra une interdiction de travailler à la Libération. Réhabilité, il réalise ses plus grands succès : Quai des orfèvres (primé à Venise en 47), Manon (une adaptation de Manon Lescaut), Le salaire de la peur, Les diaboliques et se tourne vers le documentaire avec le célèbre Mystère Picasso.

Réalisateur classique et perfectionniste qui s'intéresse à la noirceur de l'humanité, il a la réputation de tyranniser ses acteurs pour exploiter au maximum des scénarios très travaillés. Peu à peu, producteurs et public se détournent de lui au profit des cinéastes de la nouvelle vague.
Il meurt à Paris en 1977.

© Inès Clouzot / TF1 International