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.Le Bain

Le bain dans la mythologie

Le bain dans la mythologie

Suzanne et les vieillards

Suzanne et les vieillards

Les bains latins

Les bains latins

Le bain médiéval

Le bain médiéval

La toilette sèche

La toilette sèche

La baignoire de Louis XIV

La baignoire de Louis XIV

Le retour en grâce du bain

Le retour en grâce du bain

Un esprit sain dans un corps sain

Un esprit sain dans un corps sain

Le lent apprentissage de l'hygiène

Le lent apprentissage de l'hygiène

Le tube de toilette

Le tube de toilette

Le bain est un plaisir

Le bain est un plaisir

Les étuves médiévales

Les étuves médiévales

Le jardin des délices

Le jardin des délices

Couvrez ce sein que je ne saurais voir

Couvrez ce sein que je ne saurais voir

Sous la chape morale, les plaisirs

Sous la chape morale, les plaisirs

A l'avant-garde de la libération des mœurs

A l'avant-garde de la libération des mœurs

Le « nu au bain » devient réaliste

Le « nu au bain » devient réaliste

La dolce vita

La dolce vita

Le suicide de Sénèque ou le bain fatal

Le suicide de Sénèque ou le bain fatal

L'assassinat de Marat

L'assassinat de Marat

Entre ici Jean Moulin !

Entre ici Jean Moulin !

Les maîtres du mystère

Les maîtres du mystère

Les étuves médiévales

Les bains publics au Moyen-âge sont des lieux de plaisir : ils sont mixtes et l'on s'y baigne nus. Les baignoires sont suffisamment grandes pour accueillir plusieurs personnes.
On s'y rend pour se laver, se détendre, manger, se faire raser, soigner, masser... et plus si affinité : la prostitution y est tolérée. Des lits sont installés pour « se reposer ».

« On oyait crier, hutiner, saulter... »

"On oyait crier, hutiner, saulter, tellement qu'on était étonné que les voisins le souffrissent, la justice le dissimulât, et la terre le supportât."
Il s'agit d'un des témoignages au procès de Jeanne Saignant, maîtresse d'étuves, condamnée à mort par noyade en 1466 pour les troubles à l'ordre public constatés dans son établissement.

Les débordements moraux finissent par inquiéter les autorités :
à partir du XVème siècle, peu à peu, on règlemente sur les étuves.

Frontispice du Livre IX de Valère Maxime
Guillaume Vrelant

Guillaume Vrelant, né à Utrecht, est attesté dès 1454 à Bruges où il meurt vers 1481-1482. Il est sans doute venu s'y installer pour contourner une loi de 1427 qui interdisait la vente des images utrechtoises.

Peintre très en vogue, il fonde à Bruges la guilde des enlumineurs sous le patronage de saint Jean l'évangéliste.

Davantage d'images de l'Atelier de Guillaume Vrelant sur le site de la BnF

Frontispice du Livre IX de Valère Maxime

© Manuscrit 5196, BnF