The "fortifs" and the "zone"
A no-man's-land where building was not allowed, the "zone" was a 300-meter-wide ring that surrounded Paris beyond the abandoned Thiers' fortifications or "fortifs" as they were known. This is where the ragpickers gathered to live and sort through their finds. Eugène Atget, a tireless photographer of Paris, is one of the few photographers to have taken an interest in the "zone" at the turn of the 20th century.
Un soir d'hiver par une nuit pâlotte
Elle naquit, n'ayant pour tout berceau
Qu'un tas d'chiffons oubliés dans la hotte
Que le papa reprenait sur son dos
Là maintenant faites mander la famille
A peine minuit du courage au labeur
Et tout heureux de posséder une fille
Le chiffonnier chantait la joie au cœur :
Montre, fouille les vieux chiffons
Les vieilles loques, les guenilles
C'est pour ma gosse aux cheveux blonds
Pour élever mon trésor, ma fille
Que je trime ainsi jusqu'au jour
Où cette enfant, ma seule richesse
Courageuse et forte à son tour
Sera mon bâton de vieillesse
Le chiffonnier reçut un jour une lettre
C'était sa fille qui lui disait ceci :
Pardonne-moi et daigne me permettre
De t'expliquer ma fuite du logis
J'ai un amant plusieurs fois millionnaire,
J'ai domestiques, voiture, diamants
Si vous voulez dès demain ne rien faire
Maman et toi vous aurez de l'argent
De l'argent ? On.... les vieux chiffons
Répondit l'père plein de rage
Tu peux garder tous tes millions,
Tes valets, tes équipages
T'as vendu ta beauté, ton cœur
Désormais, tu n'es plus ma fille
Mais sache que souvent l'honneur
Se cache sous une guenille
A French song by Adolphe Bérard