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Henri-Georges Clouzot
1955
1 h 54 min
© Inès Clouzot / TF1 International
Cette œuvre est exposée dans Le bain
Les diaboliques, sorti en 1955 d'après une œuvre de Boileau-Narcejac réunit Simone Signoret, Paul Meurisse, Vera Clouzot (l'épouse du réalisateur), Charles Vanel et Pierre Larquey dans un film dont le genre évolue petit à petit : du film noir, on glisse au fantastique, avant de revenir au suspens pur.
La femme et la maîtresse d'un directeur d'école qui les tyrannise décident de l'assassiner. Mais le cadavre disparaît... alors qu'il semble apparaître aux meurtrières...
Vous n'en saurez pas plus, car comme le disait la publicité du film :
« ne soyez pas diabolique : ne racontez pas les diaboliques à vos amis ! »
En jeunes acteurs débutant : Jean Lefebvre, Michel Serrault... et Johnny Hallyday en jeune écolier !
Henri-Georges Clouzot, réalisateur français, est né à Niort en 1907.
Au terme d'études classiques, il devient journaliste avant d'adapter des scénarios pour le cinéma.
Il réalise son premier long métrage en 1942, L'assassin habite au 21 avec Pierre Fresnay et Suzy Delair (sa compagne), suivi de Le corbeau en 1943 qui lui vaudra une interdiction de travailler à la Libération. Réhabilité, il réalise ses plus grands succès : Quai des orfèvres (primé à Venise en 47), Manon (une adaptation de Manon Lescaut), Le salaire de la peur, Les diaboliques et se tourne vers le documentaire avec le célèbre Mystère Picasso.
Réalisateur classique et perfectionniste qui s'intéresse à la noirceur de l'humanité, il a la réputation de tyranniser ses acteurs pour exploiter au maximum des scénarios très travaillés.
Peu à peu, producteurs et public se détournent de lui au profit des cinéastes de la nouvelle vague. Il meurt à Paris en 1977.